Situer la résilience dans l’art

Une étude éthnographique

Auteurs-es

  • Melissa Granovsky

DOI :

https://doi.org/10.56105/cjsae.v36i02.5779

Mots-clés :

Autoethnography, Resillience, Red River Métis, Feminist Theory, Indigenous Methodologies

Résumé

Cette auto-ethnographie vise à explorer la manière dont la résilience m’a aidé à naviguer la confusion identitaire provoquée par la découverte, à 19 ans, de mon héritage métis au même moment de rencontrer mon père pour la première fois. J’ai analysé comme sources de données des réflexions de journal, des photographies, une lettre écrite à moi-même et trois œuvres d’art pour suivre mes progrès. Ce processus fut orienté par la théorie féministe et les méthodologies de recherche autochtones afin de l’aborder à partir d’une perspective décolonisatrice et féministe. Ma principale conclusion était que les stratégies pour favoriser la résilience doivent être intentionnelles et continues pour être efficaces. Au-delà des capacités de renforcement de la résilience, un réseau de soutien, un dialogue intérieur positif, l’amour-propre, une réflexion critique et des soins tenant compte des traumatismes étaient essentiels pour maintenir la résilience face à l’adversité. Bien que, à court terme, la résilience puisse être maintenue indépendamment, pour maintenir la résilience à long terme il faut l’interdépendance, la collaboration et les changements structurels à l’échelle systémique plus large.

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Publié-e

2024-11-20

Comment citer

Granovsky, M. (2024). Situer la résilience dans l’art : Une étude éthnographique. La Revue Canadienne Pour l’étude De l’éducation Des Adultes, 36(02), 15–32. https://doi.org/10.56105/cjsae.v36i02.5779