Les têtes, les cœurs et les musées

Les pédagogies troublantes de Shame and Prejudice : A Story of Resilience, de Kent Monkman

Auteurs-es

  • Kay Johnson University of Victoria

DOI :

https://doi.org/10.56105/cjsae.v31i2.5487

Mots-clés :

Critical Adult Education, Public Pedagogy, Museums, Decolonization, Reconcilliation, Autoethnography

Résumé

Musées assument aussi le rôle d’espaces importants de contre-récits, d’auto-représentation et de résistance grâce à l’intervention d’artistes et de d’équipes de conservation autochtones et deviennent donc des espaces critiques pour l’éducation des peuples coloniaux et l’affirmation de la vérité au sujet du colonialisme. Mon étude explore les pédagogies de l’exposition itinérante de l’artiste cri Kent Monkman intitulée « Shame and Prejudice: A Story of Resilience » à partir de ma propre expérience troublante d’engagement auto-ethnographique avec cette exposition. Je souligne le potentiel pédagogique troublant de l’exposition de Monkman en soutenant que, en tant que site d’apprentissage expérientiel qui remet en question les épistémologies et les pédagogies euro-occidentales à l’aide d’approches plus holistiques, relationnelles et riches en histoire, cette exposition présente de nombreuses dimensions pouvant à la fois troubler et orienter la pédagogie publique ainsi que la théorie, la pratique et la recherche dans le domaine de l’éducation des adultes, et ce, à la fois au sein et au-delà des musées.

Publié-e

2019-11-20

Comment citer

Johnson, K. (2019). Les têtes, les cœurs et les musées : Les pédagogies troublantes de Shame and Prejudice : A Story of Resilience, de Kent Monkman . La Revue Canadienne Pour l’étude De l’éducation Des Adultes, 31(2). https://doi.org/10.56105/cjsae.v31i2.5487