Les travailleuses du sexe comme « autres concrets »
Possibilités et périls
DOI :
https://doi.org/10.56105/cjsae.v31i2.5481Mots-clés :
Art Gallery, Sea Work, Feminism, Critical Adult EducationRésumé
Depuis longtemps, les travailleuses du sexe jouent le rôle de muse pour bon nombre d’artistes de renommée mondiale. Même si ces femmes se retrouvent, à divers degrés de nudité, sur les murs de plusieurs des musées les plus connus au monde, elles demeurent plutôt anonymes. Les personnes qui s’arrêtent pour lire les panneaux qui accompagnent ces œuvres sont rarement encouragées à réfléchir aux questions comme la possibilité d’examiner l’autonomisation de l’exploitation à partir d’une perspective intersectionnelle, le rôle du travail du sexe dans le société d’aujourd’hui ou ce que les expressions effrontées ou vulnérables de ces femmes pourraient nous dire sur leur relation aux artistes armés de pinceaux et d’un autre type de pouvoir. Cet article décrit une récente expérience pédagogique menée par l’Art Gallery of Ontario avec un petit groupe de travailleuses du sexe actuelles et anciennes impliquées dans une action féministe ciblant les galeries d’art moderne européen de l’institution. S’inspirant de l’éthique féministe des soins de Hamington (2004), dont une composante clé est de souligner les expériences des « autres concrets » (« concrete others ») pour qu’ils « ne soient plus connus uniquement comme agents abstraits qui sont interchangeables avec n’importe qui d’autre » (traduction libre) (Hamington, 2004, p. 43), les personnes ayant participé à l’étude ont critiqué les étiquettes associées à deux œuvres dans lesquelles figurent des travailleuses du sexe et ont imaginé ce qui pourrait être écrit à leur place si des personnes avec une expérience réelle de cette profession avaient à interpréter ces tableaux pour le grand public. Bien que l’observation de Hamington selon laquelle « les connaissances créent le potentiel de soins » (traduction libre) (p. 43) puisse être correcte, nous soutenons qu’il faut faire preuve de grande prudence en appliquant une éthique féministe des soins aux populations des travailleuses du sexe.
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